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ICOM International Committee for Museology

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octobre 14, 2025

Élection du Conseil ICOFOM 2025 — Candidats ICOFOM

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Candidate à la présidence :

Marion Bertin

Candidature Présidence de l’ICOFOM

Active au sein de l’ICOFOM depuis 2017, je souhaite porter ma candidature à la présidence de ce comité pour le mandat 2025-2028. Muséologue, professionnelle de musées et enseignante de nationalité française, je suis actuellement chercheuse post-doctorante à l’Université catholique de Louvain (Belgique). Mes recherches portent sur les collections liées à l’histoire coloniale, à la muséologie décoloniale et aux muséologies en Océanie et en Afrique. J’ai mené plusieurs recherches de provenances autour de collections et collaboré avec de nombreux musées en Europe et en Océanie, dont le musée de Nouvelle-Calédonie, le musée L à Louvain-la-Neuve, le musée national Picasso-Paris, le muséum d’histoire naturelle de Toulouse ou encore le musée des Arts africains, océaniens et américains de Marseille.

Mon engagement au sein de l’ICOFOM a débuté en 2017 par un renfort bénévole auprès du secrétariat, afin d’assurer le contact avec les membres et la préparation des symposiums annuels. Par la suite, j’ai été élue lors de deux mandats consécutifs comme secrétaire (2019-2022), puis en tant que co-vice-présidente (2022-2025). Lors de ces deux mandats, j’ai participé aux différentes activités du comité : organisation des conférences et des partenariats institutionnels internes et externes, publications, communication, participation aux projets spéciaux, ainsi qu’aux discussions de l’ICOM sur la définition du musée et sur le code de déontologie. Cette expérience me permet d’avoir une bonne connaissance des structures internes et du fonctionnement de l’ICOM.

En tant que présidente, j’aimerais interroger ce qui fait la muséologie aujourd’hui, dans une perspective résolument inter- et transnationale. Une telle réflexion est essentielle, à l’heure où les musées se repensent en Europe – en lien avec la crise climatique, les héritages coloniaux et les enjeux d’inclusion – et que de nouveaux musées voient le jour en Asie, dans le Golfe ou en Afrique, faisant de ces régions des laboratoires d’innovations muséales. D’un point de vue théorique, il semble important de comprendre les impacts de la nouvelle définition du musée sur le plan de la muséologie, ainsi que d’étudier l’implémentation du nouveau code de déontologie. Penser le musée comme un lieu de contestations et de revendications sera également un fil conducteur de ma réflexion.

En outre, je souhaite inscrire ma candidature dans la poursuite des mandats et des réflexions portées par mes précédesseur.se.s avec qui j’ai longuement collaboré : François Mairesse, Bruno Brulon Soares et Karen Brown. La décolonisation, les enjeux de pouvoirs, l’inscription sociale des musées, les muséologies insulaires, la muséologie environnementale, les collections sensibles forment des thèmes dont l’étude sera poursuivie. Il s’agira aussi d’étendre l’étude de territoires encore peu connus dans le champ de la muséologie théorique, qu’ils s’agissent de textes théoriques historiques marquants ou de textes plus récemment publiés permettant de comprendre le développement des musées dans certaines régions du monde. La diffusion, la traduction de textes et le plurilinguisme seront en ce sens importants, dans la lignée du travail entrepris pour la muséologie d’Amérique latine et des Caraïbes.

Par ailleurs, lors de mon mandat, je souhaiterais encourager la participation de jeunes professionnel.le.s de musée et de jeunes muséologues aux discussions et aux activités de notre comité. En particulier, j’émets le souhait de pouvoir impliquer davantage nos collègues africains, océaniens et du Golfe, alors que de nombreux musées voient le jour dans ces régions. Cette implication pourrait voir le jour par l’organisation de conférences annuelles, d’ateliers ou la mise en place de projets spéciaux financés par le SAREC. Les dimensions de circulations et de transferts de savoirs, d’expertises et de concepts muséologiques et muséaux à travers le monde à la faveur des formations et des constructions de nouveaux musées seront tout particulièrement étudiées.  Renforcer les liens entre musée et recherche universitaire est également essentiel, à l’heure où de nombreux musées intègrent des instituts de recherche consacrés à la muséologie. L’une des questions sera ainsi : qui définit la muséologie d’aujourd’hui et de demain ? Enfin, il s’agira de mieux appréhender à quoi ressemble le secteur professionnel (et bénévole) de la muséologie.

Je souhaite ainsi que cette élection permette à l’ICOFOM et à ses membres de poursuivre l’important travail de fond engagé au sein de l’ICOM pour la mise en valeur des théories muséales, tout en renforçant les partenariats avec des comités nationaux et internationaux.

 

Candidatures aux postes de vice-présidents :

Didier Marcel Houénoudé

Professeur d’histoire de l’art, Université d’Abomey-Calavi (Bénin) / Chercheur associé et directeur adjoint par intérim des Collections ethnographiques nationales de Saxe

Je présente ma candidature au poste de vice-président du Comité international de muséologie (ICOFOM) avec le désir de contribuer activement au développement stratégique de notre comité, à la promotion de la muséologie et à la mise en réseau des institutions muséales à travers le monde.

En tant qu’historien de l’art et enseignant-chercheur, j’ai consacré ma carrière à l’étude, à l’enseignement et à la promotion du patrimoine matériel et immatériel (Université d’Abomey-Calavi au Bénin, Collections ethnographiques nationales de Saxe en Allemagne). Ma carrière m’a amené à collaborer avec des musées nationaux et internationaux, à organiser et à participer à de nombreuses conférences scientifiques, et à publier plusieurs ouvrages de référence sur l’histoire de l’art, le patrimoine et la muséologie. Cette expérience m’a permis d’acquérir une compréhension approfondie des défis auxquels sont confrontés les musées, qu’il s’agisse de restitution, d’inclusion du public, de durabilité ou de transition numérique.

Déclaration de motivation de Didier Marcel

Ma vision pour l’ICOFOM repose sur trois piliers : améliorer la visibilité des musées, en particulier des musées africains, et de la recherche muséologique ; promouvoir la collaboration intercontinentale ; et soutenir le développement d’événements scientifiques innovants et inclusifs.

Afin d’accroître la visibilité, je propose de renforcer la communication grâce à une plateforme numérique collaborative, une série de webinaires thématiques et l’amélioration de la newsletter trimestrielle. Ces outils permettront une plus large diffusion des idées muséologiques et consolideront la place de l’ICOFOM dans le débat international.

En matière de collaboration, je souhaite développer des programmes de jumelage et de résidence entre les musées d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, encourager la traduction multilingue des publications et soutenir la création d’un fonds de mobilité pour les jeunes chercheurs et professionnels afin de favoriser la circulation des connaissances et l’accès équitable aux opportunités.

En ce qui concerne les conférences, je mettrai mon expérience au service de l’organisation de congrès et plaiderai en faveur de la tenue régulière de conférences régionales décentralisées, associées à des écoles doctorales itinérantes. Ces initiatives permettront d’intégrer davantage la diversité des réalités muséales dans la réflexion collective.

Ces projets s’inscrivent dans une démarche de partenariat et de financement, en collaboration avec le SAREC, l’UNESCO, l’Union européenne et d’autres institutions. Je propose également la création d’un observatoire des innovations muséales afin de documenter et d’analyser les pratiques émergentes.

En tant que vice-président, je travaillerai en étroite collaboration avec la présidence, en apportant un soutien stratégique et opérationnel (suivi des projets, financement, représentation internationale). Fort de mes solides racines universitaires en Afrique, je soutiendrai la participation accrue de collègues d’Afrique, d’Océanie et du Golfe, tout en contribuant à la visibilité et à la diffusion des connaissances.

Je souhaite mettre mon expérience, ma rigueur et mon engagement au service de l’ICOFOM, afin d’en faire une plateforme mondiale de recherche, de dialogue et d’expérimentation muséologique, au service de la coopération entre les musées et les professionnels du patrimoine.

 

Melissa Aguilar (Costa Rica)

Designeuse, chercheuse et artiste visuelle

Melissa Aguilar Rojas (Costa Rica) est titulaire d’une maîtrise en design de communication visuelle de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM), Faculté d’art et de design. Ses intérêts de recherche portent sur la muséologie expérimentale et l’intersection entre l’art et la technologie dans une perspective critique, comme en témoigne son projet de maîtrise intitulé L’expérience immersive dans l’environnement d’exposition.

Membre individuelle de l’ICOM depuis 2016, Melissa contribue activement à divers comités dans différentes fonctions. Au sein de l’ICOFOM, elle est membre ordinaire du conseil d’administration et coprésidente du groupe de travail sur le site web pour la période 2023–2025. Elle fait actuellement partie de l’équipe de communication de l’ICOFOM. De plus, elle a été graphiste et coordinatrice des réseaux sociaux de l’ICOM LAC de novembre 2022 à mai 2023, et elle est actuellement secrétaire de l’ICOM Costa Rica.

Sur le plan académique, elle a présenté ses recherches sur les pratiques muséologiques immersives lors de la session de l’ICOFOM sur Muséologie et technologie à la Conférence internationale de Kyoto en 2019, avec son article « Muséologie expérimentale : vers une méthode pratique » (publié dans la série ICOFOM Study Series 48-01).

En ce qui concerne le design graphique et la communication visuelle, elle a conçu du matériel promotionnel, des brochures, des couvertures de livres et des identités visuelles pour divers comités et événements de l’ICOM. En tant que graphiste de plusieurs numéros de la ICOFOM Study Series (vol. 50, n° 2 (2023) ; vol. 51, nos 1–2 (2023) ; vol. 52-1 (2024) ; vol. 52-2 (2024) ; vol. 53-1-2 (2025)), édités par Elizabeth Weiser, elle a introduit une nouvelle approche visuelle à travers des couvertures illustrées. Parmi ses autres contributions majeures figurent des travaux sur les publications Materiales para un debate : Museologías insulares transnacionales (2024) et Historia de la museología en América Latina y el Caribe : Colecciones fundamentales (2024). Elle a également conçu les brochures et supports promotionnels des réunions d’ICOFOM LAC, notamment la 31ᵉ réunion (Recife, Brésil, 2023) sur Les histoires de la muséologie en Amérique latine et dans les Caraïbes, et la 30ᵉ réunion (Barbade, 2022) sur La muséologie multivocale en Amérique latine et dans les Caraïbes depuis la Table ronde de Santiago de 1972.

Rôle au sein de l’ICOFOM : Coprésidente (vice-présidente)

Je serai ravie de continuer à contribuer à la mission de l’ICOFOM, cette fois en tant que coprésidente, en soutenant le nouveau conseil d’administration dans l’avancement de notre vision stratégique pour le champ muséologique et la communauté muséale en général. Mon expérience en tant que membre du conseil d’administration (2023–2025) a été un processus d’apprentissage inestimable, qui a approfondi ma compréhension de la structure, de l’histoire et de la pertinence actuelle de l’ICOFOM en tant que refuge culturel et académique pour le paysage muséologique international.

Créer des passerelles entre la recherche académique et la pratique créative est au cœur de mon approche professionnelle, et l’ICOFOM a constitué la plateforme idéale pour mettre en œuvre ces deux dimensions, comme en témoignent mes contributions graphiques et visuelles tout au long de mon mandat actuel.

Pour la prochaine période, j’envisage mon rôle comme celui d’une tisserande : renforcer les alliances et encourager des projets collaboratifs avec d’autres comités de l’ICOM, notamment l’ICOFOM LAC et les comités internationaux latino-américains, SOMUS et les alliances régionales.

En tant que coprésidente, mon objectif est d’assumer une responsabilité accrue dans l’organisation, la négociation et le soutien à la planification stratégique, tout en continuant à mettre à profit mon expérience en design et communication pour la stratégie de communication de l’ICOFOM. Je suis prête à représenter l’ICOFOM lorsque cela sera nécessaire et à participer activement à la planification et à la coordination de nos conférences, réunions et autres événements.

J’apporte à cette fonction un fort sens de la conscience collective, la capacité d’aborder les défis avec une pensée critique et une attention méticuleuse aux détails qui nourrit mon exigence d’excellence.

Par-dessus tout, je souhaite honorer la confiance qui m’a été accordée lors de mon premier mandat, en travaillant aux côtés de collègues dont le professionnalisme et la dévotion m’inspirent. Je m’engage à mettre ma créativité, mes compétences organisationnelles et ma perspective interculturelle au service de l’ICOFOM pour renforcer son rôle de leader dans la pensée et la pratique muséologiques durant la période 2025–2028.

Groupes de travail et compétences apportées

(1) Groupe de travail sur la communication

  • Renforcement de la diffusion sur les plateformes de réseaux sociaux.
  • Promotion d’une communication efficace et multilingue.
  • Mise à jour du contenu du site web (en lien avec le groupe de travail sur la révision du site).
  • Traduction et relecture en espagnol.

(2) Groupe de travail sur la révision du site web

  • Révision et optimisation continues des pages existantes.
  • Mise à jour et maintenance de la section actualités.
  • Création de nouvelles pages et archivage de contenus.
  • Soutien aux traductions dans les trois langues officielles de l’ICOM.

(3) Groupe de travail sur les publications

  • Solide expérience dans la conception de livres, revues, catalogues et ouvrages d’art.
  • Design graphique pour les publications : couvertures, supervision de la mise en page et supports promotionnels.
  • Relectures en espagnol lorsque nécessaire.
  • Élaboration de stratégies visuelles pour renforcer l’identité éditoriale de l’ICOFOM.

 

Candidat au poste de secrétaire : 

Elizabeth Weiser (États-Unis)

Je suis professeure distinguée en arts et sciences au département d’anglais de l’Université d’État de l’Ohio, aux États-Unis. Je me spécialise en rhétorique et en muséologie. Parmi mes diverses monographies figure Museum Rhetoric: Building Civic Identity in National Spaces (Rhétorique muséale : la construction de l’identité civique dans les espaces nationaux), ainsi que quatre anthologies coéditées et trente-sept articles et chapitres d’ouvrages. Mon projet éditorial actuel, Rhetorics of Repair: Museums of Conscience and Civic Healing (Rhétorique de la réparation : musées de la conscience et guérison civique), est en cours de révision chez Routledge. Je suis membre de l’ICOFOM depuis 2012 et ai été élue à deux reprises au Comité exécutif. J’occupe actuellement le poste de rédactrice en chef de la série ICOFOM Study Series ainsi que de l’ensemble des publications d’ICOFOM. J’ai également agi comme évaluatrice pour une vingtaine de maisons d’édition et de revues universitaires. Je détiens un doctorat en rhétorique et composition, une maîtrise en écriture créative et une maîtrise en éducation internationale.

Pour la période 2025–2028, j’espère exercer la fonction de secrétaire de l’ICOFOM. Ma spécialité est la communication, une compétence particulièrement utile pour la personne chargée de la rédaction des procès-verbaux. J’ai aussi une expérience préalable au sein de conseils d’administration dans la gestion des listes de membres et la communication avec eux, et je peux m’exprimer en anglais, en français et en espagnol, les trois langues officielles de l’ICOM.

Au-delà des fonctions spécifiques, je considère que le poste de secrétaire me permet de siéger au Comité exécutif pour un mandat supplémentaire. Je souhaite continuer à œuvrer pour élargir notre portée et notre sensibilité envers le Sud global. Tout au long de ma carrière, j’ai enseigné sur un campus où la majorité des étudiants sont afrodescendants ou métis, issus de milieux modestes et/ou premiers de leur famille à fréquenter l’université ; avant d’entrer dans le milieu académique, j’ai passé une décennie comme responsable de la communication pour une organisation éducative dirigée par des Latinos. En raison de ce parcours, je suis particulièrement consciente de la nécessité d’écouter une plus grande diversité de voix que celles traditionnellement reconnues dans le monde muséal.

Cette perspective influence également le choix du groupe de travail : je souhaite poursuivre mon rôle de rédactrice en chef de la ICOFOM Study Series. Durant mon mandat actuel de trois ans, nous avons établi des protocoles de soumission, d’évaluation et d’édition ; nous avons élargi et systématisé notre liste d’évaluateurs ; nous avons coordonné le travail avec des collaborateurs de plusieurs pays ; nous avons modernisé à la fois le format PDF et l’apparence en ligne de la revue ; et nous avons obtenu son indexation dans Scopus, ce qui a considérablement élargi notre rayonnement. Nous continuons également à produire les Materials for Discussion et avons collaboré à la publication de plusieurs monographies. Cependant, ce dont je suis le plus fière, c’est la manière dont les jeunes chercheurs du monde entier peuvent désormais mieux publier grâce au travail intensif que j’ai accompli avec eux à travers de multiples versions de leurs textes. La publication de la revue demande énormément d’efforts ; je ne peux pas imaginer comment nous pourrions fonctionner si je ne faisais pas partie du Comité exécutif, car cela me permet d’apporter mes idées et de suivre les discussions en cours sur cet aspect fondamental du travail de l’ICOFOM.

Candidat au poste de trésorier :

Jamie Allan Brown

Brève biographie

Jamie Allan Brown est chercheur à l’École d’histoire de l’art de l’Université de St Andrews, en Écosse. Il occupe actuellement les fonctions de trésorier de l’ICOFOM, de co-président du groupe de travail sur les conférences et de responsable des adhésions. Ses recherches et sa pratique portent sur les musées, le patrimoine communautaire et le développement durable, avec un accent particulier sur la participation des jeunes à la muséologie et à l’action climatique.

Il possède une vaste expérience dans la coordination de projets internationaux en Europe, en Amérique latine et dans les Caraïbes, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi qu’en Asie et en Océanie, soutenant des initiatives patrimoniales et des collaborations avec des partenaires institutionnels et communautaires. Parmi ses projets figurent EU-LAC Museums et Shared Island Stories, ce dernier ayant été présélectionné pour le Prix ICOM de la durabilité.

Déclaration d’intention

Je souhaite me présenter à nouveau comme membre et trésorier du Comité de l’ICOFOM pour le mandat 2025–2028. Au cours du précédent mandat, j’ai apporté un leadership stratégique à la gestion financière d’ICOFOM, garantissant la responsabilité, la transparence et l’utilisation durable des ressources. J’ai renforcé la collaboration avec le Secrétariat de l’ICOM et les comités associés, positionnant l’ICOFOM comme un modèle de bonnes pratiques.

En tant que co-président du groupe de travail sur les conférences, j’ai coordonné la 47ᵉ Réunion annuelle à St Andrews (Écosse), le symposium de Doha (Qatar) et je prépare actuellement le 48ᵉ symposium à Dubaï (Émirats arabes unis, 2025). J’ai également obtenu trois années consécutives de financement SAREC, permettant l’organisation d’une série d’ateliers internationaux destinés aux jeunes dans 18 pays.

Pour le prochain mandat, je propose de maintenir une gestion financière rigoureuse et transparente, d’élargir les bourses destinées aux jeunes chercheurs, de renforcer les collaborations pour organiser des symposiums dans de nouvelles régions (Afrique, Moyen-Orient, Amérique latine et Asie-Pacifique) et d’élargir les partenariats internationaux.

Je m’engage à garantir que l’ICOFOM demeure une organisation financièrement solide, influente à l’échelle mondiale et un forum de premier plan où des voix diverses façonnent la théorie et la pratique muséologiques de demain.

Candidats aux postes de membres ordinaires du conseil d’administration :

Kolawolé Daniel E. ABIDJO

A propos de moi

Je suis conservateur du patrimoine, diplômé de l’Institut National du Patrimoine (Paris), spécialité Musée, et titulaire de deux masters dans le domaine du patrimoine. J’ai eu l’opportunité de collaborer avec plusieurs institutions muséales majeures en France, notamment le Musée du quai Branly – Jacques Chirac, le Musée national d’Art moderne – Centre Pompidou et le Musée des Confluences, où j’ai acquis une expérience concrète dans l’étude des collections, les recherches de provenance et la participation à des projets d’exposition. J’ai également travaillé avec Expertise France (AFD) sur des projets muséaux en Afrique, ce qui m’a permis d’élargir ma compréhension des politiques patrimoniales ainsi que des enjeux liés à la coopération culturelle internationale. Parallèlement, j’ai contribué à la rédaction de catalogues d’exposition, dont Mission Dakar-Djibouti, contre-enquêtes (Musée du quai Branly – Jacques Chirac), et j’ai assuré le commissariat de plusieurs expositions. Mon engagement scientifique s’est aussi exprimé à travers l’organisation et l’animation de colloques et de séminaires portant sur des thématiques au coeur des débats actuels en muséologie. Mes recherches et pratiques se concentrent sur les questions du sacré dans les musées, les problématiques de provenance et les enjeux de restitution, avec une attention particulière portée aux dynamiques intra-africaines. Dans le prolongement de ces expériences, je poursuis une thèse doctorale afin d’approfondir ma spécialisation dans le domaine du patrimoine et des musées.

Candidature

Je souhaite rejoindre le conseil d’ICOFOM en tant que membre ordinaire pour la période 2025-2028. Mon ambition est de contribuer à faire d’ICOFOM un espace toujours plus inclusif, où s’expriment des perspectives issues de contextes culturels et professionnels variés.

Je souhaite m’investir particulièrement dans le groupe de travail sur l’organisation des conférences. J’ai déjà participé à l’animation et à l’organisation de rencontres scientifiques sur des thèmes comme les restitutions, les recherches de provenance ou le sacré dans les musées. Je souhaite mettre cette expérience au service d’ICOFOM, tout en développant de nouvelles compétences dans la conception et la gestion d’événements internationaux, la coordination interculturelle et l’animation de réseaux professionnels.

Par ailleurs, je suis convaincu que l’Afrique doit avoir une voix plus forte dans les débats muséologiques mondiaux. Mon pays, le Bénin, connaît aujourd’hui une dynamique muséale sans précédent, avec la construction de plusieurs musées appelés à devenir des pôles de recherche et de réflexion sur le patrimoine et la muséologie. Je souhaite contribuer à porter cette dynamique au sein d’ICOFOM, en renforçant la représentativité du continent africain et en ouvrant de nouvelles pistes de réflexion issues de nos expériences locales.

Mon objectif est de participer activement à l’organisation de conférences qui ne soient pas seulement des moments de diffusion scientifique, mais aussi de véritables espaces de dialogue interculturel, de co-construction et d’innovation muséologique. Je m’engage à contribuer avec rigueur, créativité et ouverture aux activités d’ICOFOM et à l’enrichissement collectif de ses débats.

Lisa Baillargeon

Ph.D., MBA, CPA, Adm.A., ICD.D./IAS.A.

La Dre Lisa Baillargeon est comptable professionnelle agréée (CPA), administratrice de sociétés (ICD.D/IAS.A) et professeure titulaire en comptabilité et gouvernance à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG-UQAM), où elle occupe actuellement le poste de directrice du département. Elle est titulaire d’un doctorat en histoire économique (UQAM), d’une maîtrise en histoire de l’art et d’un MBA de la Schulich School of Business de l’Université York (Toronto).

Son expertise multidisciplinaire couvre l’histoire économique et des affaires, la gouvernance, l’éthique, la gestion de la performance et la réglementation de la divulgation. Elle est co-directrice de la Chaire de recherche sur la gouvernance des musées et le droit de la culture, qui relie la recherche universitaire aux défis pratiques de gouvernance dans les secteurs culturel et patrimonial.

La Dre Baillargeon possède une vaste expérience en gouvernance, acquise dans les secteurs public, privé, sans but lucratif et universitaire, grâce à sa participation à de nombreux conseils et comités. Elle est notamment présidente du comité de vérification de la Ville de Montréal, présidente du conseil d’administration de Développement international Desjardins (DID), membre du conseil du Groupe Desjardins, et administratrice du Musée d’art contemporain de Montréal (MACM). Elle a également occupé plusieurs postes de direction universitaire, dont ceux de vice-présidente à l’enseignement, directrice de l’Institut du patrimoine de l’UQAM, et vice-doyenne de l’ESG UQAM, ainsi que des fonctions universitaires internationales, notamment à Dubaï.

Son profil bilingue (anglais/français) et son parcours international témoignent de son engagement à promouvoir de bonnes pratiques de gouvernance et des normes éthiques élevées à travers différents contextes.

Déclaration de candidature

Je me porte candidate au poste de membre régulier du conseil du Comité international afin de partager mon expertise et de renforcer la diversité mondiale du comité. Originaire du Québec, la partie francophone de l’Amérique du Nord, j’apporte des perspectives culturelles, ainsi que des réseaux professionnels, qui enrichissent la diversité du comité à l’échelle continentale.

Mon travail académique et professionnel s’est toujours centré sur l’éthique, la gouvernance, la gestion de la performance et la reddition de comptes, particulièrement dans les musées et les institutions culturelles. En tant que co-directrice de la Chaire sur la gouvernance des musées et le droit de la culture, je dirige des projets interdisciplinaires portant sur les modèles de gouvernance et de financement, les normes éthiques, l’intégration des critères ESG, et les cadres de politiques culturelles. Ces expériences s’alignent étroitement avec la mission de l’ICOM, qui vise à renforcer les meilleures pratiques et les normes éthiques à l’échelle mondiale.

Au-delà du milieu universitaire, ma participation à de nombreux conseils d’administration – qu’il s’agisse du secteur public (Comité de vérification de la Ville de Montréal), des institutions financières (Desjardins) ou des organisations culturelles (Musée d’art contemporain de Montréal, Musée Château Dufresne, MUTEK) – m’a permis d’acquérir une solide expérience pratique en matière de gouvernance, d’audit, d’éthique, de surveillance financière, de conformité et de gestion des risques. Cette combinaison de perspectives, reliant la recherche universitaire à la gouvernance appliquée, me permet de contribuer de manière significative et percutante aux travaux du Comité international.

Je suis profondément motivée à servir en tant que membre à part entière du conseil, déterminée à renforcer le leadership de l’ICOFOM en matière de gouvernance et d’éthique, et à favoriser le dialogue entre les continents.

Je vous remercie sincèrement de l’attention portée à ma candidature. Ce serait un honneur de contribuer aux travaux essentiels de l’ICOFOM en tant que membre du conseil pour le mandat 2025–2028.

Claire Brizon

Claire Brizon, portrait

Biographie

Depuis 2016, je suis en charge de la collection d’ethnographie au Musée cantonal d’archéologie et d’histoire à Lausanne (Suisse). Entre 2005 et 2016, j’ai été membre de l’équipe de conception du musée des Confluences à Lyon (France), pour tout ce qui relève des collections océaniennes. Je suis diplômée de deux Masters, l’un en archéologie (2003, Université Lyon II) et l’autre en muséologie (2005, Université Lyon III), et d’un doctorat en histoire de l’art (2021, Université de Berne) qui a donné lieu à la parution d’un livre intitulé Collections coloniales. A l’origine des fonds anciens non européens dans les musées suisses (Seismo 2023).

Mes intérêts portent sur l’histoire des institutions et de leurs collections d’ethnographie, sur la recherche de provenance ainsi que sur la documentation et l’actualisation des collections selon un processus participatif tout en tenant compte de principes internationaux (par exemple : Déclaration des droits des peuples autochtones-2007 ; Charte de Porto-Novo, Xọgbonu, Ájáshé-2022)

De par mes expériences professionnelles, j’ai acquis une bonne connaissance du milieu muséal et de ses enjeux, notamment au sein de l’équipe de conception du musée des Confluences. En parallèle, mon expérience d’enseignement à l’université, particulièrement en tant que co-directrice du Certificat of Advanced Studies en recherche de provenance à l’Université de Neuchâtel (Suisse), me permet d’avoir une approche réflexive sur ma pratique professionnelle. J’ai également une grande expérience du milieu associatif et du bénévolat. Depuis 2020, je suis vice-présidente de l’Association Suisse de recherche en provenance et mon mandat prendra fin début 2026. Ainsi à travers toutes ses fonctions que j’ai pu occuper, j’ai pris pour habitude de travailler avec des personnes issues de divers milieux, muséal, universitaire, artistique, associatif, autochtone, etc.

Dans ce contexte, je candidate à l’élection des membres du bureau du comité ICOFOM en qualité de membre ordinaire n’occupant pas de fonction particulière. J’apporterai mon soutien grâce à mon expérience professionnelle, notamment relative à la pratique de la muséologie participative (récemment l’exposition Autobiographie d’une selle Métis en co commissariat avec Prof. Sherry Farrell-Racette et Dr. Laura Peers, Musée cantonal d’archéologie et d’histoire, 11.10.2024-13.04.2025) et de la recherche de provenance ainsi que sur les enjeux de collaboration entre les universités et les musées. Je ferai également bénéficier le bureau de mon réseau constitué au long de 20 années d’expériences tant en milieu muséal, qu’universitaire et associatif. D’un point de vue pratique, j’apporterai mon expérience en matière de conception et coordination de projet d’exposition, d’édition et de valorisation, à l’échelle européenne et internationale (récemment l’édition de l’ouvrage Collections nord-américaines. Regards croisés. Perspectives on North American Collections, DGC, 2024). Enfin, j’ai une parfaite maîtrise du français (langue maternelle), je comprends aussi l’anglais et le parle.

Je suis tout particulièrement intéressée par le groupe de travail pour les conférences.

Master Juan Carlos Fernández-Catalán

Quito, Équateur

Muséologue, gestionnaire culturel, doctorant (PhD) en Esthétique, Valeurs et Culture à l’Université du Pays Basque, Espagne. Diplômé en Esthétique et Représentation Artistique dans la Culture Occidentale. Doctorant (PhD) en Histoire de l’Art et Patrimoine Historico-Artistique à l’Université d’Estrémadure, Espagne. Formateur international en Documentation des collections muséales pour le CIDOC.

Titulaire d’un Master en Pédagogie Professionnelle de l’Institut Supérieur Pédagogique, La Havane, Cuba.

Licencié en Restauration de Biens Culturels et Muséologie de l’Université Technologique Équinoxiale, Quito, Équateur.

Il est actuellement Secrétaire du Comité Équatorien du Conseil International des Musées ICOM Équateur (2024-2027), Membre individuel de l’ICOM depuis 1988, Membre du Conseil du Comité International de Muséologie pour l’Amérique latine et les Caraïbes (ICOFOM LAC, 2023-2026), et enseignant invité à l’Université Polytechnique Salésienne. Il est également Conseiller international (pour l’Équateur) de projets de conservation du patrimoine culturel pour la Fondation Prince Claus des Pays-Bas, et agit comme Conseiller technique muséologique du Musée d’Art Naïf Latino-Américain (MANLA).

Sur le plan professionnel, il a exercé à l’Université Technologique Équinoxiale en tant que Directeur coordinateur académique de la filière Restauration et Muséologie, Professeur titulaire principal en Muséologie et Art, ainsi que Coordinateur de la culture et du patrimoine.

Il a également été fonctionnaire des Musées de la Casa de la Cultura Ecuatoriana et Directeur du Musée National d’Art Colonial.

Il est auteur de plusieurs publications nationales et internationales.

Il a réalisé des voyages d’étude et d’observation dans les principaux musées et centres culturels du monde, situés en Europe, Asie, Afrique, Amérique, Moyen-Orient, îles du Pacifique et Océanie.

Participation active et coordination d’événements muséologiques

Son engagement actif en tant qu’organisateur d’activités muséologiques (OPC) l’a conduit à coordonner d’importants événements, parmi les plus récents :

Rencontre internationale Musées pour l’éducation et la recherche

Stratégies de coopération internationale pour les musées et institutions culturelles

Cours atelier de formation professionnelle pour l’Amérique latine et les Caraïbes : Durabilité et inclusion sociale dans les musées

Présentation des Chaires d’études en muséologie et art à travers le séminaire international Musées, Art et Gestion muséologique

Sommet andin des Musées des Amériques : Financement et durabilité des musées et communautés

Rencontre internationale de musées : Muséalisation du patrimoine : théorie et praxis

Cours : Perspectives et tendances de la Nouvelle Muséologie

Mini-séminaire : Patrimoine culturel immatériel : la conservation des traditions

Webinaire international : Musées : gestion et administration des collections

Séminaire-atelier : Conception de projets culturels et créatifs

Séminaire-atelier : Plan muséologique : théorie et pratique

Foire des musées organisée à l’occasion de la Journée internationale des musées

Congrès : Identités, mémoires et représentations de la côte équatorienne. Perspectives depuis l’anthropologie, l’archéologie et l’histoire

Congrès : Tourisme culturel et créatif – Durabilité, entrepreneuriat, innovation et bien-être social

Congrès d’art contemporain

Activité professionnelle dans les musées

Il joue un rôle essentiel dans l’interconnexion entre musées au niveau national et international, ce qui l’a amené à collaborer avec les institutions suivantes :

Musée Anthropologique et d’Art Contemporain (MAAC), Complexe patrimonial Todos Santos, Couvent de San Agustín, Musée Colonial de Bogotá, Musée Inti Ñan, Musée Diocésain de Notre-Dame de la Nativité, Musée Équatorien des Sciences Naturelles, Musée National d’Art Religieux du Sanctuaire de Notre-Dame de El Quinche, Centre d’Art UTE, Musée Historique de la Ville de Riobamba, Musée-Bibliothèque Équatorienne Aurelio Espinosa Polit, Église-Musée de la Compagnie de Jésus, Musée National d’Art Colonial, Musée des Instruments de Musique Pedro Pablo Traversari, Musée d’Art Moderne, et Collection Ethnographique de la Casa de la Cultura Ecuatoriana.

Motivation pour devenir membre ordinaire de l’ICOFOM

Je me porte candidat au poste de Membre Ordinaire de l’ICOFOM et souhaiterais collaborer avec le groupe de travail sur les conférences.

Comme cela apparaît dans mon CV, je suis constamment en lien avec d’autres professionnels du secteur muséal aux niveaux national et international, grâce aux échanges d’expériences qui se refléteront dans la nouvelle filière de Muséologie et Gestion Culturelle que nous mettons en place à l’Institut Technologique Universitaire Espíritu Santo, dans la ville de Guayaquil, Équateur — une ville qui n’a jamais auparavant proposé une formation spécialisée dans le domaine des musées.

Cette dynamique s’étend également à mon poste actuel de Conseiller technique muséologique au Musée d’Art Naïf Latino-Américain à Quito, où nous développerons des cours et séminaires ouverts à toute la communauté.

De plus, je suis coordinateur et organisateur de plusieurs événements muséologiques, tant au niveau national qu’international. En tant qu’OPC, je pourrais contribuer à la planification stratégique des symposiums, congrès et événements de l’ICOFOM, ainsi qu’à la création de partenariats avec des institutions publiques et privées afin d’assurer le succès de ces initiatives.

Conformément au thème annuel de l’ICOM, nous innovons constamment nos activités et diversifions les thématiques abordées pour les diffuser auprès des membres et non-membres de l’ICOM, dans le but de mettre à jour les connaissances de l’ensemble de la communauté muséale.

Ces efforts se traduisent par les événements organisés à l’occasion de la Journée internationale des musées, ainsi que par les congrès, séminaires, ateliers et la Foire des musées que nous organisons chaque année en tant qu’ICOM Équateur dans les trois principales villes du pays : Quito, Guayaquil et Cuenca.

Cette année, l’événement aura un impact particulier grâce aux conférenciers que nous inviterons à la Conférence générale de l’ICOM à Dubaï 2025, qui seront nos principaux invités.

Olivia Guiragossian

Biographie

Docteure en muséologie et actuellement maîtresse de conférences et chercheuse à l’Université d’Avignon en Sciences de l’information et de la communication, mes recherches portent principalement sur les contours et l’essence du concept de musée, la perception du phénomène muséal dans son ensemble et les dynamiques qui l’affectent à l’échelle mondiale.

En parallèle de mes activités d’enseignement, j’ai eu l’opportunité de mener plusieurs projets de recherche avec des organisations françaises et européennes, ainsi qu’au sein de l’ICOM, notamment en lien avec les consultations autour de la définition du musée adoptée à Prague en 2022 et sur la décolonisation dans les musées.

Membre active de l’ICOFOM depuis 2017, j’ai contribué à l’organisation de plusieurs symposiums et conférences (« Définir le musée du XXIe siècle » [Paris, 2017], « Lieux de réflexion » [Paris, 2018], « L’avenir de la tradition en muséologie » [Kyoto, 2019]). Mon désir de participer au dynamisme de la muséologie s’accompagne aussi d’un intérêt marqué pour les évolutions au sein même de l’ICOM. Plus récemment, j’ai également pris part à l’organisation de la Conférence internationale sur la conservation des collections (« Storage in Museums », Paris, 2024), événement fondateur du tout nouveau Comité international de l’ICOM consacré au stockage.

Consciente de l’ampleur des défis auxquels la muséologie et l’ICOFOM sont aujourd’hui confrontés, j’attache une grande importance aux liens créés avec les membres de ce comité, à l’émulation intellectuelle qu’ils génèrent et au dynamisme qu’ils incarnent, sources d’enrichissement personnel et professionnel. J’aimerais m’impliquer davantage dans les activités à venir et espère pouvoir apporter une perspective complémentaire pour nourrir les réflexions de l’ICOFOM sur l’avenir.

Langues : français, anglais et espagnol.

En tant que membre du Conseil d’administration de l’ICOFOM, si l’occasion se présente, je souhaiterais rejoindre le Groupe de travail sur les conférences, en mettant à profit mes compétences organisationnelles et scientifiques. Je serai une force motrice dans l’organisation d’événements scientifiques, notamment dans la préparation des réunions annuelles, la coordination de symposiums internationaux et la mise en place d’ateliers visant à promouvoir le travail de l’ICOFOM et à enrichir la pensée muséologique.

Je souhaite également mettre en valeur le travail de l’ICOFOM dans les futurs projets développés au sein de l’ICOM et encourager les échanges entre les différents comités. Ces compétences, déjà éprouvées, me semblent utiles pour les projets à venir. Enfin, j’apporterai tout mon soutien au développement de tout autre projet qui pourrait émerger au cours de ce mandat.

Nicolas Navarro

Biographie :

Nicolas Navarro est actuellement professeur de muséologie et responsable du Service de muséologie à l’Université de Liège (Belgique) depuis 2023. Il est rédacteur en chef de la revue Cahiers de muséologie et membre du comité éditorial de la revue Culture & Musées. Titulaire d’un master en Histoire de l’art (2007) et en Muséologie (2009), il est docteur en Muséologie, médiation, patrimoine (Université d’Avignon, École du Louvre, Université du Québec à Montréal) depuis 2015. Après deux recherches postdoctorales (Université Laval – Québec ; Université de Lyon), il a été maître de conférences à l’Université Lyon 2 en sciences de la communication entre 2018 et 2023, où il a principalement travaillé sur l’usage des outils numériques dans le monde des musées et du patrimoine. Ses recherches portent désormais sur la muséologie critique, en particulier sur le rôle social et politique des musées dans le contexte occidental.

Rôle spécifique pour l’ICOFOM

Je me présente à l’élection du conseil d’administration de l’ICOFOM pour la période 2025-2028 pour deux raisons principales.

La première est de promouvoir la muséologie à travers l’enseignement universitaire (à destination des étudiants mais aussi des professionnels des musées) et, en particulier, d’internationaliser cet enseignement, ce qui me tient particulièrement à cœur. Je suis convaincu que l’ICOFOM a un rôle important à jouer dans la réflexion sur les manières d’enseigner et de transmettre la muséologie, ainsi que sur les collaborations pouvant être établies à l’échelle internationale afin de favoriser le partage des savoirs et des bonnes pratiques. J’essaie d’initier cette dynamique au sein du programme de master de l’Université de Liège et j’espère pouvoir contribuer à ces discussions au sein de l’ICOFOM, ainsi qu’avec d’autres universitaires et professionnels des musées.

La seconde raison est de soutenir la promotion de la recherche en muséologie à travers les publications. C’est pourquoi je souhaite m’impliquer plus particulièrement dans le groupe de travail sur les publications. J’espère pouvoir y apporter mon expérience en tant que rédacteur en chef et membre de comités éditoriaux de revues (Cahiers de muséologie, Culture & Musées), en contribuant à la production de textes scientifiques et en accompagnant les auteurs, tout en participant à la réflexion stratégique sur la publication.

Héctor Valverde Martínez

Héctor Valverde Martínez est titulaire d’un diplôme en communication et en gestion culturelle et artistique de l’Universidad de la Comunicación, ainsi que d’une spécialisation en muséographie de l’Escuela Nacional de Conservación, Restauración y Museografía « Manuel del Castillo Negrete » (ENCRyM). Il est également titulaire d’un master en communication (avec une orientation en communication et nouvelles technologies) de l’Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM).

Il a travaillé comme chef des médias numériques au Sistema Nacional de Fomento Musical du Consejo Nacional para la Cultura y las Artes (Mexique), ainsi que comme chef du Centre de recherche, de documentation et d’information muséologiques et chef du Service de la médiation communautaire et de la promotion à la Coordinación Nacional de Museos y Exposiciones de l’Instituto Nacional de Antropología e Historia (INAH, Mexique). Il a également été chef du département des opérations du Musée Tezozómoc de l’Instituto Politécnico Nacional, ainsi que chef du département des opérations du Pavillon de la culture communautaire du Ministère fédéral de la Culture.

Depuis 2022, il est professeur de muséographie et de politiques culturelles à l’Universidad de la Comunicación. Il travaille actuellement comme consultant en muséologie, en recherche et reconnaissance des publics pour des institutions culturelles, ainsi qu’en gestion de projets et d’événements culturels pour l’Instituto Nacional de Antropología e Historia et le Ministère fédéral de la Culture (Mexique), des groupes artistiques et des organisations de la société civile.

Il a participé comme conférencier à divers forums universitaires sur la gestion du patrimoine culturel, les musées, la communication, les nouvelles technologies, la jeunesse et l’inclusion, au Mexique ainsi qu’en Amérique, en Europe et en Asie.

Publications

– Valverde, H. (2020). Digital devices as interpretation tools in museum settings. Critical Hermeneutics, 4(1).

– Valverde, H. (2020). When digitization is not enough. A perspective from the museum field in the digital age. Journal of Multicultural Discourses, 16(1), 42-52.

– Díaz, Noxpango, Sabido & Valverde. (2019). Proyecto Emergente Morelos – Un espacio comunitario tras los sismos de 2017. Estudios sobre Conservación, Restauración y Museología, vol. 6, 41-62.

– Sabido, A. & Valverde, H. (2019). Un archivo como medio para transformar las prácticas museológicas. In Rodríguez & Fernández (eds.), Conectando los saberes de bibliotecas, archivos y museos (BAM) en torno a la preservación de documentos analógicos y de origen digital (pp. 173-192). UNAM.

– Ávila, Manjarrez, Sabido & Valverde. (2018). Towards a poetic of the needs. Beyond operator’s role. ICOFOM Study Series, vol. 46, 308-312.

Déclaration d’intérêt pour le Conseil d’administration de l’ICOFOM (2025–2028)

En tant que muséologue et gestionnaire culturel fort de plus d’une décennie d’expérience à l’intersection des musées, des technologies numériques et de l’engagement communautaire, j’ai l’honneur de poser ma candidature comme membre ordinaire du Conseil d’administration de l’ICOFOM pour la période 2025-2028, avec un intérêt particulier pour le groupe de travail sur les conférences.

Ma formation académique — un master en communication (UNAM) axé sur les nouvelles technologies et une spécialisation en muséographie (ENCRyM) —, ainsi que ma carrière universitaire comme professeur de muséographie et de politiques culturelles (Universidad de la Comunicación), et mon parcours professionnel au sein de l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH) et du Ministère fédéral de la Culture du Mexique, témoignent d’un engagement constant à repenser les pratiques muséologiques à travers la théorie critique, les méthodologies participatives et des stratégies de communication innovantes visant à concevoir des projets qui placent l’agence des publics et les approches décoloniales au cœur de l’action muséale.

Je considère l’ICOFOM comme un catalyseur des changements de paradigme dans le domaine muséal et souhaite y contribuer en apportant mon expertise dans l’organisation de congrès nationaux et internationaux afin de promouvoir des dialogues ouverts à une large diversité de voix au sein de la communauté muséologique — des jeunes muséologues aux groupes sous-représentés — à travers la gestion d’événements en présentiel et hybrides. De cette manière, je souhaite aider l’ICOFOM à élargir sa portée et à renforcer ses liens avec les réseaux latino-américains et autres réseaux régionaux.

Je sollicite ce rôle non pas en tant que simple détenteur d’un mandat, mais comme un participant actif désireux de faire progresser les initiatives intellectuelles et pratiques de l’ICOFOM. En contribuant au groupe de travail sur les conférences, j’espère participer à la création de plateformes d’échanges significatives, afin de garantir que l’ICOFOM demeure une force essentielle dans la pensée muséologique contemporaine. Ce serait pour moi un honneur de collaborer avec des collègues du monde entier dans ce cadre.

 

Dra. Sarina Wakefield  (U.K.)

Biographie

La Dre Sarina Wakefield est maître de conférences en muséologie et doyenne à l’internationalisation pour le College of Social Sciences, Arts and Humanities à l’Université de Leicester. Ses recherches et son enseignement portent sur la muséologie et le patrimoine transnationaux, en particulier dans les États du Golfe, où elle travaille depuis plus de vingt ans sur des projets muséaux et patrimoniaux. Elle a publié de nombreux ouvrages, notamment Transnational Narratives and Museum Franchising in Abu Dhabi (2021) et Museums of the Arabian Peninsula (2021), et elle est coéditrice des volumes à paraître Routledge Handbook of Heritage and Creative Practice (sous presse, parution prévue en octobre 2025) et Cultural Heritage Ecosystems in the WANA Region (sous presse, parution prévue en mars 2026).

La Dre Wakefield est également la fondatrice et la coordinatrice de la série de conférences Museums in Arabia, un forum international qui, depuis plus d’une décennie, réunit chercheurs et professionnels afin de promouvoir le dialogue sur les musées et le patrimoine dans les États du Golfe. Ce travail illustre son engagement à développer des réseaux de recherche internationaux et à faire entendre les perspectives régionales dans les débats muséologiques mondiaux.

Parallèlement à ses activités académiques, elle codirige la collection Representation and Identity in the Middle East: Critical Studies on Art, Culture, Heritage and Museums, publiée chez Routledge. À travers son rôle dans l’internationalisation, elle met à profit une vaste expérience en matière de partenariats mondiaux, d’innovation pédagogique et de collaboration interculturelle, faisant d’elle une fervente défenseuse de l’élargissement des conversations muséologiques au-delà des frontières.

 

Déclaration de rôle et de contribution

Pour le mandat 2025–2028, je souhaite contribuer à l’ICOFOM en tant que membre du conseil d’administration, tout en jouant un rôle actif au sein du Conference Working Group. Je considère les conférences de l’ICOFOM comme des espaces essentiels pour faire progresser les débats théoriques en muséologie et renforcer le dialogue mondial entre des perspectives culturelles et disciplinaires diverses. Je m’engagerai à contribuer à l’élaboration de programmes de conférences inclusifs, innovants et représentatifs de la richesse de la recherche et de la pratique muséologiques contemporaines.

Mon expertise en muséologie et en patrimoine transnationaux, particulièrement dans les États du Golfe et la région WANA, s’aligne étroitement avec la mission de l’ICOFOM d’élargir le champ au-delà des cadres occidentaux. J’apporte une expérience directe dans l’organisation de conférences, ayant fondé et dirigé la série Museums in Arabia, un forum international dédié à l’étude des musées et du patrimoine de la péninsule Arabique. Depuis plus d’une décennie, cette série réunit des chercheurs et des professionnels du monde entier, favorisant des réseaux de recherche collaboratifs et renforçant la visibilité des muséologies régionales dans les débats mondiaux. Cette expérience me permettra de contribuer de manière significative au Conference Working Group de l’ICOFOM, notamment dans le développement de thématiques, de formats et de stratégies de communication favorisant la participation d’une diversité de voix.

Mes compétences en création de partenariats internationaux, en direction éditoriale et en innovation pédagogique me permettent d’apporter une contribution stratégique tant aux discussions du conseil d’administration qu’aux initiatives des groupes de travail. À travers ces rôles, je souhaite soutenir les efforts de l’ICOFOM pour consolider sa position en tant que principale plateforme de la muséologie critique, favorisant des échanges inclusifs reliant chercheurs et praticiens au-delà des frontières, des langues et des traditions.

 

Maxence Zabo

Témoin et acteur d’une muséologie en réinvention continue, je suis candidat au rôle de membre ordinaire du mandat 2025-2028 d’ICOFOM afin de rejoindre le groupe de travail « Conférences ». Formé entre Abidjan (Côte d’Ivoire) et Paris (France) à l’archéologie et histoire de l’art, en particulier islamiques, et en géopolitique, ma recherche a porté sur la considération du patrimoine dans les politiques publiques et la diplomatie à partir des Indépendances ouest-africaines. Je suis établi depuis bientôt 3 ans à Abu Dhabi et participe au développement du secteur muséal local dans le cadre de la coopération bilatérale entre la France et les Emirats arabes unis en étant notamment à travers les projets de formation et transfert de compétences menée par France Muséums et ses partenaires à travers le monde. Je conçois la muséologie comme un laboratoire vivant, où la confrontation d’idées, de méthodes et d’expériences issues de contextes divers permet de nourrir un dialogue critique, inclusif et porteur d’innovation. Notre discipline demande un engagement pour rendre accessible les lieux de patrimoine, qui réunissent simultanément la mémoire et la projection collectives des sociétés, et encourager tous les publics à en devenir des praticiens aguerris. Repenser nos pratiques suppose de valoriser la réciprocité, de faire de la formation un moteur pour les professionnels et de reconnaitre le bénéfice des réalités multiples desquelles naissent des pratiques souvent complémentaires qui doivent servir l’oeuvre et ses publics. En rejoignant ICOFOM, je souhaite participer à ce chantier collectif : renforcer le rôle du comité comme plateforme d’échanges critiques et favorable à l’émulation, soutenir la réflexion autour de nouvelles pratiques muséologiques, et favoriser la visibilité des professionnels à travers un partage de compétences ouvert, collaboratif et durable. Cela implique de tisser un réseau véritablement global, actif à la fois localement et internationalement, où chaque professionnel trouve des ressources, des interlocuteurs et un espace dédié à l’échange sous toutes ses formes. Perçu comme une extension évidente de mon activité actuelle, cette contribution à la vitalité des rencontres et des conférences d’ICOFOM m’enthousiasme tout particulièrement et je me réjouis d’accomplir ce rôle aux côtés de chacun de vous.

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