Membres du Conseil d’administration (2022-2025)

 

Présidente :

  • Karen Elizabeth Brown, Université de St Andrews, Écosse

Vice-présidentes :

  • Anna Leshchenko, Eberhard Karls Universität Tübingen, Allemagne ; Responsable du groupe de travail dédié à la communication
  • Marion Bertin, Avignon Université, Centre Norbert Elias, France ; Coresponsable du groupe de travail sur les conférences

Trésorier :

  • Jamie Allan Brown, Université de St Andrews, Écosse ; Gestionnaire des membres, Coresponsable du groupe de travail sur les conférences

Secrétaire :

  • Lynn Maranda, Conservateur émérite, Musée de Vancouver, Canada

 

  • Melissa Aguilar Rojas, Musée de l’identité et de la fierté (MIO), Costa Rica ; Responsable du groupe de travail dédié au site internet
  • Supreo Chanda, Université de Calcutta, Inde ; Coresponsable du groupe de travail sur l’éthique 
  • Scarlet Rocio Galindo Monteagudo, Musée national de l’aquarelle Alfredo Guati Rojo, Mexique
  • Ernest Kpan, Institut national d’art et d’action culturelle (INSAAC) à Abidjan, Côte d’Ivoire
  • Elizabeth Weiser, Ohio State University, États-Unis ; Responsable du groupe de travail sur les publications
  • (Margaret) ZHENG Yi, Université de Fudan, Chine

Présidentes des sous-comités : 

  • Janet Tee, Malaisie ; Présidente de l’ICOFOM-ASPAC
  • Luciana M. de Carvalho, Université fédérale de l’État de Rio de Janeiro (UNIRIO) ; Présidente de l’ICOFOM-LAC

Membre honoraire du Conseil :

  • Bruno Brulon Soares, Université de St Andrews, Écosse ; Ancien président, Coresponsable du groupe de travail sur l’éthique 

 

Contributeur·rice·s de l’ICOFOM : 

  • Olivia Guiragossian, Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3, France
  • Gabriel Joffray, St Andrews, Écosse ; groupes de travail dédié à la communication et au site internet (volontaire, janvier-mai 2023)

 

 

En savoir plus sur les membres du conseil d’administration :

 

Marion Bertin

Marion Bertin est docteure en anthropologie (La Rochelle Université) et diplômée en histoire de l’art et muséologie (École du Louvre). Ses recherches portent sur l’histoire des collections d’objets océaniens et de leurs circulations. À travers le prisme de la circulation, Marion aborde les différentes significations et valeurs de ces objets, dans le cadre du marché de l’art, des collections privées et des musées à travers le monde, dans une perspective diachronique et synchronique. Elle s’intéresse également aux réseaux et aux relations créées autour des objets ainsi qu’aux émotions qu’ils peuvent susciter. Sa thèse a mobilisé divers exemples trans-océaniens dont, en particulier, les projets menés autour du « patrimoine kanak dispersé » en Nouvelle-Calédonie : l’Inventaire du Patrimoine Kanak Dispersé (IPKD) et le programme de retours temporaires d’« objets ambassadeurs » de la culture kanak à Nouméa. Marion poursuit des recherches sur ces projets, par lesquelles elle interroge la patrimonialisation, la décolonisation des pratiques muséales ainsi que les restitutions et retours d’objets sur leur territoire d’origine.
Dans le cadre de ses recherches de thèse, Marion a été accueillie pour plusieurs mois au musée de Nouvelle-Calédonie, au centre culturel Jean-Marie Tjibaou et à la direction de la culture de la Province Sud de Nouvelle-Calédonie, à Nouméa. Lauréate d’une bourse Immersion du LabEx Création Arts Patrimoines en 2020, elle a également été chargée de recherche au musée national Picasso-Paris et a travaillé sur les provenances des collections d’objets africains et océaniens collectionnés par l’artiste aujourd’hui conservés au musée. Marion est actuellement Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en muséologie à l’Université d’Avignon et chercheuse au Centre Norbert Elias (UMR 8562). Elle a auparavant enseigné les arts et l’anthropologie de l’Océanie à l’École du Louvre.

Marion est membre de plusieurs collectifs et projets de recherche, dont le projet international Le « travail décolonial » dans les collections muséales (Europe et Afrique subsaharienne). Histoires locales et circulations globales ; dans ce cadre, elle est co-éditrice, avec Martin Hullebroeck, d’un glossaire portant sur l’étude des collections issues de contextes coloniaux qui paraîtra en 2023. Marion a également contribué à fonder l’association CASOAR : ayant pour but de promouvoir les cultures océaniennes à un large public, l’association propose des articles en ligne (URL : https://casoar.org/) et un podcast (WAVES, URL : https://casoar.org/waves-podcast/). En 2022, CASOAR était l’association lauréate de la bourse INHALab et a été accueillie en résidence à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) à Paris.

Au sein de l’ICOFOM, Marion a d’abord été bénévole, en charge de la gestion de la communication avec les membres du comité par email et en appui à l’organisation des symposiums annuels. Élue au conseil d’administration en 2019, elle est devenue secrétaire principale et a poursuivi ces deux missions. Elle était également engagée dans le comité scientifique du projet de recherche international Decolonising museology (2019-2022), qui impliquait plusieurs partenaires à travers le monde et était dirigé par Bruno Brulon Soares, et dans le groupe de travail sur la nouvelle définition du musée formé au sein de l’ICOFOM. Depuis novembre 2022, elle est co-vice-présidente de l’ICOFOM et co-dirige, avec Jamie Brown, le groupe de travail pour l’organisation des conférences.

 

Luciana M. de Carvalho

Docteure et titulaire d’une maîtrise en muséologie et patrimoine du PPG-PMUS UNIRIO/MAST, la muséologue Luciana Menezes de Carvalho travaille dans le domaine de la muséologie depuis plus de 15 ans, tant au niveau de la réflexion que de la pratique.

En tant que muséologue, elle fait actuellement partie de l’école de muséologie de l’université fédérale de l’État de Rio de Janeiro – UNIRIO, aidant les étudiant·e·s en muséologie grâce à son expérience et à sa formation professionnelle, et apportant un soutien technique dans différentes activités. Dans la même université, en 2023, elle a lancé un projet de participation communautaire pour créer un musée pour l’université. Elle a également été directrice (2011-2021) et muséologue (2008-2021) du musée de la mémoire et du patrimoine de l’université fédérale d’Alfenas – MMP-UNIFAL-MG, responsable de la création et de la mise en œuvre de ce musée universitaire.

Avec un groupe de muséologues et de professionnel·le·s des musées, elle est la créatrice et la fondatrice du collectif GENMA – Gestação e Nutrição Museal (Gestation et nutrition muséale), une association à but non lucratif dont la mission est d’ouvrir des espaces d’action possibles au sein de la muséologie, en rompant avec le modèle muséologique conventionnel et en contribuant à remédier aux vulnérabilités sociales. En outre, ce collectif vise à promouvoir les processus de gestation, de création et de soutien auprès des musées et des actions muséologiques, en donnant la priorité au travail avec les institutions et les initiatives qui sont en marge des centres culturels du pays, qui ont un accès limité aux ressources matérielles et humaines, un personnel limité, entre autres.

Parallèlement à son travail professionnel, ses recherches de licence, de master et de doctorat ont porté sur l’étude de la muséologie, son histoire et son développement en tant que discipline universitaire. Dans sa recherche de premier cycle, elle s’est concentrée sur l’importance de la production de l’ICOFOM pour le développement de la muséologie. Dans le cadre du programme de maîtrise, elle s’est concentrée sur la pertinence de la production de l’ICOFOM LAC. Dans le cadre du doctorat, sa recherche a analysé les voies empruntées pour établir une discipline universitaire appelée muséologie, tant au niveau international qu’au Brésil.

Luciana occupe actuellement d’importantes fonctions nationales et internationales. Au niveau international, elle est membre du conseil d’administration du Comité international de muséologie (ICOFOM) et présidente du sous-comité régional de l’ICOFOM pour l’Amérique latine et les Caraïbes (ICOFOM LAC). Au Brésil, elle a récemment assumé la direction générale de la délégation du Conseil international des musées du Brésil (ICOM BR) et fait également partie du Rede Museologia Kilombola, un réseau d’étudiant·e·s et de professionnel·le·s noir·e·s de la muséologie brésilienne.

 

Bruno Brulon Soares

Bruno Brulon Soares est un muséologue et anthropologue brésilien. Ses recherches portent sur les musées communautaires, les musées ethnographiques et la décolonisation de la théorie et de la pratique muséales. Ses travaux précédents portaient sur l’histoire des musées et de la muséologie, ainsi que sur le développement du mouvement de la nouvelle muséologie. Rédigé sous sa direction et publié par l’ICOFOM en 2019, le livre A History of Museology fait actuellement partie des lectures essentielles des programmes de plusieurs formations dans le monde, et a été récemment traduit en chinois et publié par la Zhejiang University Press. Il a également dirigé le projet de recherche international Decolonising museology (2019-2022), qui impliquait plusieurs partenaires à travers le monde. Son projet de livre actuel, intitulé The Anticolonial Museum, explore la rhétorique de la décolonisation dans la théorie du musée, ainsi que ses conséquences politiques et matérielles en Europe et en Amérique latine. 

Depuis 2013, il enseigne la muséologie et l’étude du patrimoine à l’Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro (UNIRIO) au Brésil. En 2017, il y a fondé le Laboratoire de Muséologie Expérimentale, qui travaille en étroite collaboration avec des musées communautaires et des groupes minoritaires. Il est actuellement professeur de Muséologie et d’étude du patrimoine à l’École d’Histoire de l’art, et codirecteur de l’Institut des musées, galeries et collections (MGCI) à l’université de St Andrews en Écosse.    

De 2019 à 2022, il a été président du Comité international pour la muséologie de l’ICOM (ICOFOM) et coprésident du Comité permanent pour la définition du musée (ICOM Define). Dans le cadre de ces fonctions, il a entrepris un projet mondial de recherche participative basé sur la consultation et l’échange international, dont l’objectif était d’aboutir à une proposition de nouvelle définition du musée à adopter dans le monde entier. Le 24 août 2022, la définition proposée a été approuvée avec 92,4% des votes des représentants de l’ICOM, et a été adoptée dans ses statuts. 

En sa qualité d’ancien président de l’ICOFOM, Bruno fait désormais partie du nouveau conseil d’administration en tant que membre honoraire, et aide la présidente nouvellement élue, Karen Brown, à s’intégrer en douceur dans la gestion de l’ICOFOM. Bruno dirige le groupe de travail sur l’éthique avec Supreo Chanda, et fait partie du groupe de travail consacré aux publications et dirigé par Elizabeth Weiser.